VIREE DE
L'ESTEREL CLUB AU PAYS BASQUE
Première surprise, en arrivant au
rendez-vous : tous sont là, à part
André, qui a tout organisé, prend les choses en
main. A l’heure dite, embarquement, traversée de la Bidassoa et
briefing avant le lâcher des brebis : « Rendez-vous à minuit au même
endroit pour retraverser ! ». Les tapas, le vino tinto, les amis que
l’on retrouve et ceux que l’on se fait... c’est une soirée qui passe
trop vite et pourtant personne ne manque au réembarquement pour
rentrer en France. On se sépare sur le parking sur des « A
demain... »
Ayant raté la journée, je laisse le soin à ceux qui y étaient de la raconter.
Lorsque je rejoins le groupe le soir (un peu
tard) au restaurant, l’ambiance est chaude. On entend des chants en
approchant de la salle qui nous est réservée. A l’intérieur, près de
quatre-vingt convives, installés à la basque : deux longues tables
pour les dames et deux autres pour les cavaliers. Un peu plus tard
dans la soirée cela donnera lieu à un concours : voix graves contre
aiguës. Les discussions vont bon train, sur la belle journée qui se
prolonge si bien, sur les amis absents dont on échange des
nouvelles. Un accordéoniste joue et chante des airs du folklore
local, ou des rengaines mieux connues par la majorité non basque,
d’une voix impressionnante. Entre deux plats (tous excellents), on
danse, on chante avec lui et avec plus ou moins d’aisance. Le temps
file, au moment où l’on se quitte sur les coups de deux heures, on
se croyait encore hier.
Après un repos bien mérité, les plus courageux
(ils sont nombreux, voyez sur les photos), se retrouvent au col d’Ibardin.
Une belle balade leur permet d’admirer un superbe paysage, de
l’Espagne aux plages de Bayonne, d’approcher une petite famille de
pottocks sauvages, de discuter encore, de rire, car on marche
tranquillement.
Près de deux heures plus tard, c’est l’heure de
l’apéro, ça tombe bien : on est à pied d’œuvre, rejoints par les
moins courageux. Après une sangria qui rafraîchit et réconforte les
marcheurs et les autres, il est urgent de passer à table, là encore
ça tombe au mieux : une longue table est dressée sur la terrasse, à
l’ombre. Les dames ont, semble-t-il, apprécié les dispositions de la
veille, ou alors elles n’ont pas eu assez de temps pour tout se
dire ; elles décident qu’une moitié leur est réservée et que nous,
les cavaliers, devrons nous installer sur l’autre : imaginez notre
tristesse. Le repas, excellent, passe trop vite. L’après-midi est
déjà bien entamé et il nous faut nous séparer...
Nous conspirons alors pour qu’André, qui a
organisé ces journées magnifiquement, accepte de les reproduire, non
pas dans deux ans, mais l’année prochaine.
André, merci pour ton organisation, ta bonne
humeur, mais s’il te plaît, peux-tu les faire plus court, les
intervalles entre deux virées ?
Comme il avait été évoqué lors de
l’Assemblée Générale d’octobre 2010, le bureau a
organisé
une réunion amicale au Pays basque.
Notre basque bondissant, André LACABARATZ, ancien navigateur de l’Estérel, a sauté sur cette occasion et nous l’en remercions. Il a proposé à l'Esterel Club de rejoindre la réunion qu’il a organisée avec ses G O locaux du jeudi 23 au samedi 25 juin dans la région d’Hendaye.