VIREE DE L'ESTEREL CLUB AU PAYS BASQUE (2011)

Première surprise, en arrivant au rendez-vous : tous sont là, à part Jean-Marie qui a tellement travaillée pour cette sortie. Il nous a prévenus et on pensera souvent à lui, on aurait tellement apprécié qu’il soit parmi nous, riant et prenant des photos. Il y aussi d’autres anciens de l’armée de l’air, certains sont déjà des amis, d’autres le deviendront grâce à la chaleur et la spontanéité des bons moments que nous nous apprêtons à vivre ensemble.

 

André, qui a tout organisé, prend les choses en main. A l’heure dite, embarquement, traversée de la Bidassoa et briefing avant le lâcher des brebis : « Rendez-vous à minuit au même endroit pour retraverser ! ». Les tapas, le vino tinto, les amis que l’on retrouve et ceux que l’on se fait... c’est une soirée qui passe trop vite et pourtant personne ne manque au réembarquement pour rentrer en France. On se sépare sur le parking sur des « A demain... »

 

Ayant raté la journée, je laisse le soin à ceux qui y étaient de la raconter. 

Lorsque je rejoins le groupe le soir (un peu tard) au restaurant, l’ambiance est chaude. On entend des chants en approchant de la salle qui nous est réservée. A l’intérieur, près de quatre-vingt convives, installés à la basque : deux longues tables pour les dames et deux autres pour les cavaliers. Un peu plus tard dans la soirée cela donnera lieu à un concours : voix graves contre aiguës. Les discussions vont bon train, sur la belle journée qui se prolonge si bien, sur les amis absents dont on échange des nouvelles. Un accordéoniste joue et chante des airs du folklore local, ou des rengaines mieux connues par la majorité non basque, d’une voix impressionnante. Entre deux plats (tous excellents), on danse, on chante avec lui et avec plus ou moins d’aisance. Le temps file, au moment où l’on se quitte sur les coups de deux heures, on se croyait encore hier.

 

Après un repos bien mérité, les plus courageux (ils sont nombreux, voyez sur les photos), se retrouvent au col d’Ibardin. Une belle balade leur permet d’admirer un superbe paysage, de l’Espagne aux plages de Bayonne, d’approcher une petite famille de pottocks sauvages, de discuter encore, de rire, car on marche tranquillement.

 

Près de deux heures plus tard, c’est l’heure de l’apéro, ça tombe bien : on est à pied d’œuvre, rejoints par les moins courageux. Après une sangria qui rafraîchit et réconforte les marcheurs et les autres, il est urgent de passer à table, là encore ça tombe au mieux : une longue table est dressée sur la terrasse, à l’ombre. Les dames ont, semble-t-il, apprécié les dispositions de la veille, ou alors elles n’ont pas eu assez de temps pour tout se dire ; elles décident qu’une moitié leur est réservée et que nous, les cavaliers, devrons nous installer sur l’autre : imaginez notre tristesse. Le repas, excellent, passe trop vite. L’après-midi est déjà bien entamé et il nous faut nous séparer...

 

Nous conspirons alors pour qu’André, qui a organisé ces journées magnifiquement, accepte de les reproduire, non pas dans deux ans, mais l’année prochaine.

 

André, merci pour ton organisation, ta bonne humeur, mais s’il te plaît, peux-tu les faire plus court, les intervalles entre deux virées ?

Claude Baillet

Comme il avait été évoqué lors de l’Assemblée Générale d’octobre 2010, le bureau a  organisé une réunion amicale au Pays basque. 

Notre basque bondissant, André LACABARATZ, ancien navigateur de l’Estérel, a sauté sur cette occasion et nous l’en remercions. Il a proposé à l'Esterel Club de rejoindre la réunion qu’il a organisée avec ses G O locaux du jeudi 23 au samedi 25 juin dans la région d’Hendaye.